À l'ombre des oliviers

Qualité de l'interprétation du personnage (RP) Allant de 1 à 5 :
  • 1 : Interprète très mal son personnage, en contradiction avec son alignement, etc...
  • 2 : Interprète assez mal son personnage, (vague omniscience, utilisation d'informations hrp)
  • 3 : Interprète correctement son personnage.
  • 4 : Interprète bien son personnage et le fait évoluer, utilise ses traits, son background, etc...
  • 5 : Interprète très bien son personnage et lui donne une personnalité identifiable qui contribue à en faire un personnage mémorable.
Qualité de jeu en groupe, de 1 à 5 (jeu) :
  • 1 : Ignore ou empêche le groupe de faire évoluer les situations qui sont crées, qu'elles soient utiles au scénario ou non.
  • 2 : Ignorer ou empêche un joueur ou le MJ de faire évoluer les situations qu'il créé.
  • 3 : Joue dans le sens du groupe.
  • 4 : Permet à un autre joueur ou MJ de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
  • 5 : Permet au groupe de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
Qualité de forme (qualité) de 1 à 5 :
  • 1 : Fautes de français nombreuses et non respect des conventions d'écriture.
  • 2 : Lecture globalement désagréable ou peu compréhensible.
  • 3 : Qualité correcte.
  • 4 : Bonne qualité d'écriture, inventivité, synthétique ou facilement compréhensible.
  • 5 : Très bonne qualité d'écriture, style propre.
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

Avant qu’elle n’eût le temps de s’éloigner de la scène de bataille, elle entendit le cri de Brindja. Relevant la tête, un sourire de soulagement apparut sur son visage, en écoutant l’elfe. Sans se préoccuper de la réaction des garçons, elle récupéra les branchages que lui tendait la guerrière, hochant vigoureusement la tête pour marquer assentiment et compréhension. Avec l’efficacité de celle qui n’était vraiment pas emballée par les autres options, Kayla embrasa son arme improvisée et se plaça en face du loup endormi sur lequel elle avait, assez inutilement, jeté son sort. Avec appréhension, elle attendit son réveil, contemplant la bête endormi et la curieuse tranquillité de sa respiration qui faisait ondoyer son pelage en vagues lentes. Elle n’avait jamais vu un prédateur d’aussi près et elle se sentait à la fois émue et terrifiée.

Quand elle vit les yeux d’or s’ouvrir, le rugissement de Brindja la prit par surprise et lui arrachant un sursaut, en plus d’un misérable cri de souris. Elle capta le regard de l’elfe et se reprit immédiatement. Campée sur ses jambes, elle abaissa son timbre pour produire un grondement sourd, menaçant, de plus en plus fort, jusqu’à ce que sa voix devienne un cri rugissant, très étrange à voir s’échapper de lèvres d’ordinaire si aimables. Evidemment, la petite blonde aux oreilles effilées ne pouvait prétendre à la carrure de lionne de la guerrière, mais la maitrise de ses cordes vocales, aidée par la flamme, produisit un effet suffisamment impressionnant pour que le loup s’enfuit. Elle n’eut pas le temps de se sentir soulagée que, déjà, elle voyait le chien qui les avait aidés partir en courant dans les bois. Elle fit un pas en avant, criant après l’animal :

- Hey ! Non ! Reviens !

En vain, le canidé était déjà loin. Un lourd soupir franchit ses lèvres et elle éteignit son rameau enflammé. Puis doucement, elle contempla chacun de ses compagnons : Lyvin et Podness avait l’air indemne, Sallavïn semblait avoir récupéré presque toute sa vaillance, malgré les lambeaux de bottes qui pendaient misérablement de sa jambe, Brindja arborait une morsure qui saignait, leurs chevaux manquaient toujours à l’appel.

- Sallavïn, venez avec moi près du feu, je veux m’assurer que votre blessure ne s’infectera pas et vos chaussures ont besoin de réparation.

Elle tourna son visage vers Brindja et, d’une voix claire et tranquille, demanda :

- Avez-vous encore la force de récupérer nos montures ? Dès que j’en aurai fini avec notre paladin je veillerai sur votre repos. Vous ne pouvez pas partir dans cet état…

Elle se sentait incertaine. L’elfe pouvait-elle seulement atteindre la transe en pareilles circonstances ?

01/11/2020 16h39
Podness Ragnyss
Podness Ragnyss

Le loup s'écroula, frappé de plein fouet par le trait glacé. Devait-il en avoir honte ? Podness avait fait un choix, instinctif, dicté par la nécessité et il ne le regrettait pas. Jusqu'à ce que Brindja interrompe le geste de Sallavïn, qui imitait Lyvin dans son initiative de mettre fin à la menace potentielle.
L'aldaron leur proposa une alternative, qui reconcillia la raison et le coeur de Pod. Il s'empressa d'aider les autres afin de faire fuir les derniers loups dans les bois.

Il ne leur fallut que quelques secondes pour se préparer et le feu et leurs cris firent merveille, au grand soulagement de Podness.

Il se sentait las, la simple idée de devoir aller chercher les chevaux l'effrayant pour de bon. Il se voyait d'ailleurs mal convaincre ces immenses montures de revenir, du haut de son pauvre mètre zéro deux...

- Je surveille le campement ! Fit-il à la cantonnade, comme pour se justifier de ne pas s'élancer à la recherche des équidés.

01/11/2020 23h30
Umberlie
Umberlie

Les loups (et le chien) enfuis, il restait encore une dernière tâche à accomplir avant que le groupe ne songe à poursuivre sa nuit.
Ce furent Brindja et Lyvin qui partirent, sans assistance canine, à la recherche des équidés en direction du nord (en prenant soin d’amener quelques pommes et carottes avec eux).
Podness, lui, préféra rester au camp avec Kayla et Sallavïn.

Rebroussant chemin, les deux elfes progressèrent dans la nuit en claquant leur langue, et en appelant leurs montures par leurs noms. Pas trop fort non plus, par peur d’attirer d’autres créatures malveillantes. Bientôt, ils perçurent quelques hennissements, et un bruit de cavalcade dans leur direction. Ce fut Syfar qui reparut le premier, s’approchant à pas lents et méfiants de ses propriétaires.
Brindja et Lyvin, soulagés, redoublèrent d’encouragement à son encontre. La première s’accroupit, récupéra une de ses friandises et la lui tendit. Syfar ne put résister à la gourmandise, et avala les derniers mètres qui les séparait des elfes. Il croqua à belles dents dans le fruit, puis se mit à hennir un peu plus fort. Alors, d’autres hennissements retentirent aux alentours, et le reste de la bande s’approcha. Il ne resta plus à Brindja et Lyvin qu’à saisir leurs longes pour les ramener au pas au campement.

Sur le chemin, Brindja approuva la proposition de Lyvin :

- Vous avez raison. Il serait trop risqué de garder le campement là où il est. L’odeur du sang pourrait attirer d’autres bêtes… Nous devrions bouger.

Une bonne demi-heure plus tard, ils perçurent le trait de fumée indiquant leur campement. Ils s’avancèrent, triomphants, vers leurs camarades d’infortune… pour apercevoir l’autre bonne nouvelle :
Pendant leur absence, le chien était revenu ! Tout couvert de feuillages et de boue, mais sain et sauf, et apparemment fier de lui.

Console R.P.

Lancé de 1d20+3 ~ [17] : 20

Lancé de 1d20+3 ~ [11] : 14

Lancé de 1d4 ~ [4] : 4

Edition 02/11/2020 05h23 par Umberlie
02/11/2020 05h21
Lyvin Veronis
Lyvin Veronis

Lyvin ne fut qu'à peine rassuré par l'idée de Brindja de laisser les autres loups s'enfuir mais il se résigna. Brindja avait bien plus d'expérience de ce genre de situation et elle était en quelque sorte le guide de cette expédition. C'est donc à elle qu’incombait ce genre de décision et il s'y soumit, autant par respect pour elle que pour la bonne cohésion du groupe.

En observant ses compagnons autour de lui, Pod s'était proposé de rester au camp, Kayla s'occupait de Sallavïn et ce dernier ne semblait pas vraiment en l'état.
C'est donc tout naturellement qu'il se proposa d'accompagner l'elfe afin de récupérer les chevaux.
Les mains chargés de friandises pour les équidés, ils se dirigèrent vers le nord, à leur recherche. Il progressèrent en silence, ne parlant que pour appeler les chevaux à voix basse afin de ne pas être repérés et scrutant les ténèbres afin de ne pas se faire surprendre.

Lyvin n'osa même pas échanger un regard avec l'elfe, se contentant de la suivre docilement. Il sentait tout de même ses jambes trembler et son cœur battre la chamade dans sa poitrine.Seule la tension et l'appréhension le faisait se tenir debout et continuer.

Bientôt, ils retrouvèrent Syfar qui se laissa tout de même amadouer assez facilement avec quelques friandises. Rapidement, les autres le rejoignirent et au prix d'autres friandises les rejoignirent. Lyvin porta une attention toute particulière à Lassi, flattant l'encolure de ce dernier et le complimenta pour sa bravoure et sa loyauté.
Le chemin du retour n'en fut pas pour autant facilité. Il était toujours à craindre de se voir attaquer et de voir à nouveau leurs montures prendre la fuite.
Chemin faisant, Lyvin prit son courage à deux mains afin de parler à Brindja.

- Nous devrions changer d'endroit pour le reste de la nuit. Je crains que la proximité des cadavres des loups n'attirent d'autres indésirables et n'effraient également inutilement les chevaux.

Brindja accueilli favorablement sa proposition ce qui le rassura.
Heureusement, le campement fut assez rapidement en vue et il purent le rejoindre sans rencontrer de menace. Même l'étrange chien qui les avait secouru les avait rejoints. ce qui soulagea Lyvin même s'il ne savait rien de cet animal.

Il se dirigea vers le feu de camp, presque comme un somnambule, et commença à ranger ses affaires dans son sac.

Il avisa soudainement ses mains. Elles étaient poisseuses et couvertes de sang et de poils. Ils n'en avait pas encore prit totalement conscience jusque là sans doute à cause de la pénombre et de la précipitation des choses après le combat.
Tout à coup, ce moment d'accalmie lui fit prendre conscience de tout ce qui s'était passé: La soudaineté de l'attaque, les grognements des loups, les yeux menaçant et la gueule menaçante du worg, les blessures et le sang de Sallavin et Brindja, la tension de courir les bois à la recherche des chevaux.

Ce flot soudain de souvenirs lui fit tourner la tête, il se releva et considéra les traces de sang, là ou gisaient les corps il y avait encore peu de temps. Il s'éloigna en titubant du feu, se dirigeant comme groggy vers le bois. Ses jambes tremblantes le lâchèrent tout d'un coup et il tomba à genou à terre, posa une main au sol, son corps pris de tremblements avant de rendre l'intégralité du contenu de son estomac.

Edition 02/11/2020 10h07 par fenryll
02/11/2020 09h40
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

En soupirant la jeune melessë s’installa à côté de Sallavïn, prenant un instant pour reprendre son souffle. Puis elle récupéra la trousse de soin et commença à inspecter la jambe blessée du paladin. Des traces de morsures parsemaient encore le membre, mais, grâce à la potion de Lyvin, une bonne partie des chairs s’étaient reformées d’elles-mêmes. Bien, il ne lui restait qu’à nettoyer le sang qui avait déjà séché, puis à bander la plaie pour la protéger et lui permettre de cicatriser normalement. Avec un sourire, elle releva un regard confiant vers le jeune homme, lui expliquant d’une voix calme et douce ce qu’elle comptait faire.

- La plaie est belle, les soins ont bien fonctionné. Si vous voulez bien retirer votre pantalon ? demanda-t-elle avec tout le naturel du monde.
« Certaines blessures sont assez hautes, expliqua-t-elle, et puis je dois le réparer aussi.

Elle laissa faire le chevalier, préparant un linge imbibé d’eau pour laver la jambe désormais nue. Patiemment, en gestes doux et précis, elle rendit à la peau sa couleur pâle, effaçant les traces brunes, rougies de sang. Concentrée, étonnamment silencieuse, la jeune femme récupéra un baume antiseptique, l’appliqua sur les marques de crocs, puis emballa le tout dans un bandage blanc. D’un œil critique elle observa son œuvre, recula, puis sourit à Sallavïn en récupérant ses bottes et les restes de son pantalon.

- Voilà ! Comment vous sentez-vous ? dit-elle en prenant sa lyre en main.

Grattant doucement les cordes, elle fredonna quelques vers en elfique. La musique et les paroles ressemblaient un peu à son chant guérisseur, en bien plus bref. Aussitôt, les lambeaux de cuir et de tissus se soudèrent les uns aux autres, tissés ensemble par de fins filins de magiques dorées. Reposant son instrument elle inspecta sa réparation, puis, satisfaite, rendit ses affaires au demi-elfe plus qu’à demi-nu.

- Tada ! Vous pouvez vous rhabiller, s’exclama-t-elle d’une voix enjouée.

Un bruit de pattes courant dans les bois l’alerta soudain. Elle dressa l’oreille, inquiète. Avisant Podness qui… Bouger les cadavres de loup pour elle ne savait quelle raison, elle interpela le magicien.

- Podness ! Quelque chose a…

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle vit le molosse de tout à l’heure émerger des bois. Elle soupira, soulagée, s’accroupissant avec lassitude avant d’appeler le chien, visiblement ravi d’avoir accompli « sa tâche ».

- Aller, viens, gros bêta. Tu dois avoir soif après avoir couru partout.

Elle sortit une outre d’eau et essaya de faire boire l’animal. Quelques minutes plus tard les elfes revenaient enfin dans la lumière du feu, accompagnés de leurs montures. Un sourire radieux traversa le visage de la melessë, jusqu’à l’annonce de leur départ prochain. Piteusement, elle regarda Brindja, lui demandant si elle avait besoin de soin : elle refusa, l’air sûr d’elle. Kayla soupira, n’insista pas davantage et consentit à réunir ses affaires et à harnacher Kokkola, qu’elle prit le temps de rassurer de fredonnements et de douceurs murmurés en elfique.

Près de sa couche, elle découvrit un petit objet en bois : une sculpture d’oiseau d’aspect minimaliste, mais de jolie facture. Avec précautions et curiosité, la musicienne récupéra le volatile sculpté. Avait-il toujours été là ? Elle regarda autour d’elle, considérant chacun des membres du groupe, avant de demander à la ronde :

- Excusez-moi, j’ai trouvé ça près de mes affaires. C’est à quelqu’un ?

Juste au moment où Lyvin se mit à rendre son dernier repas. Sans réfléchir, elle mit l’oiseau dans sa poche, partit récupérer l’outre d’eau et la proposa à l’elfe avec un linge, sans commentaire, se contentant d’un sourire désolé.

[HRP : jet de médecine sur Discord – 18 + 2 = 20]

Edition 02/11/2020 22h55 par Elindine
02/11/2020 10h15
Podness Ragnyss
Podness Ragnyss

Après avoir jeté sa branche dans le feu, Podness s'était assit sur son lit de feuille et de tapis de selle, son regard se perdant sur le campement sans dessus de sous.
Lyvin et Brindja venaient de partir et Kayla cherchait à soigner le chevalier. Il pouvait se féliciter d'avoir parfaitement joué son rôle de rempart vivant ! Pod eu un sourire las à cette pensée.

Les corps des quatre loups qu'ils avaient tué étaient éparpillés, témoin de la rage des instants précédents. Se levant d'un bon, le gnome serrait les poings, résolu. Il rejoignit le premier et s'attela à une tâche dont lui seul comprenait l'utilité. D'ailleurs, il découragerait quiconque se proposerait de l'aider. Il devait se vider la tête et mettre de l'ordre !

Ils étaient lourds, mais en attrapant les pattes arrières, il parvint à les traîner mètre après mètre, jusqu'à la lisière de la forêt. Un, deux, trois et enfin quatre. Sous les branches des premiers arbres, ils formaient une ombre discrète pour ceux qui était restés autour du feu.
Revenant vers les autres, il entendit des bruissements de feuilles derrière lui et l'halètement d'un animal, le stoppant net.

- Aster, protège moi ! couina-t-il en se retournant pour faire face.

Sa dague à la main, il était comme paralysé ! Alors, déboulant d'entre les arbres, le chien se jeta sur le gnome, tout content. Le coeur du pauvre Podness eut un raté, et blanc comme un linge, il soupira de soulagement.

Hésitant, il tendit la main vers l'animal qui resta à distance, un peu craintif, tournant autour du magicien.

- Bon chien ! Bravo... lui fit-il alors, un véritable sourire éclairant son visage.
" Viens !

Podness rejoignit le feu, appelant le chien et testant quelques ordres simples pour voir lesquels il connaissait.

- Je me demande bien à qui il appartient... se demanda-t-il à haute voix. La question pas forcément adressée à Kayla et Sallavïn.

Mais déjà, Lyvin et Brindja revenaient avec les chevaux, ce qui finit de soulager Pod. Il s'occupa à jouer avec le chien, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Edition 02/11/2020 11h40 par FroloX
02/11/2020 10h39
Sallavïn Tamrel
Sallavïn Tamrel

Laisser partir les loups en leur faisant peur plongea Sallavïn dans une certaine perplexité. Brindja s'y connaissait mieux que lui en bête, c'était certain... Mais sauver des prédateurs ayant goûté au sang des races-qui-parlent ? Mes parents n'approuveraient pas... Pardonnez moi Forgeron.

Pendant la durée que dura les soins prodigués par Kayla, Sallavïn se laissa faire docilement, les yeux clos, oreilles dressées, en conflit intérieur. Peut être attirerait-il l'oeil bienveillant d'une autre divinité d'Eana... Mais cela en valait-il la peine ? Quand on ne peut pas mesurer la portée de son acte, la miséricorde vaut mieux que la mise à mort... Ravi d'être parvenu à une telle conclusion, il poussa un profond soupir.

Il aurait pu aller dans la forêt en quête des chevaux aussi, il se sentait capable de marcher... Mais la menace était vraisemblablement écartée. Avec Brindja, Lyvin serait en sécurité. Il était normal qu'il reste là pour protéger les deux autres, en cas de nouvelle surprise.
Finalement, le travail du gnome devint trop bruyant pour qu'il se concentre sur l'ouïe et il décida d'observer attentivement autour d'eux.

Remerciant la musicienne pour ses bons soins, il lui fit un chaleureux sourire en constatant qu'elle était parvenue à remettre en état ses chausses déchirées et maculées. Voilà qui était pratique ! Ses parents étaient bien incapables d'un tel tour !

Retournant sa botte en tout sens comme un enfant curieux avant de l'enfiler, il remercia Kayla :

- C'est fantastique, merci beaucoup !

Sallavïn n'avait que peu de possession et n'en désirait pas vraiment d'autre, il va sans dire que ce genre de miracles avait pour lui un intérêt certain !

Lorsque revint le chien, le chevalier était déjà remis en état et son épée reflétait l'éclat des flammes pour accueillir le molosse. Constatant qu'il ne s'agissait pas d'un loup, il la rangea doucement, comme pour s'excuser, puis continua à ranger le camp. Sa javeline s'était brisée dans la chute du worg et il en récupéra chaque bout, les observant d'un air désolé... Puis pensif. Finalement il s'en alla les tendre à Kayla en se pinçant les lèvres, brûlant de curiosité.

-Vous pourriez la réparer aussi ?

Avec un sourire, suivi d'un clin d'oeil, Kayla répéta son sortilège. « Un de mes sorts fétiches ! » déclara-t-elle d'un air ingénu, tandis que Sallavïn tapotait sur le bois fraîchement réparé, ravi.

Il ne s'en retourna pas moins sur ses gardes, à l'approche de Brindja et des chevaux. La cadence de leurs sabots avait beau être efficace pour les différencier de stupides canidés dévoreurs de voyageurs, prudence reste mère de sûreté.
N'ayant pas pris le temps de passer sa cotte de maille, il s'était recouvert de sa tunique, puis de son manteau.
Ignorant la question de Kayla -il n'avait pas de réponse- ainsi que celle de Podness -il n'avait pas de réponse non plus- le chevalier partit s'occuper des chevaux après avoir félicité le couple d'elfe pour avoir fait si vite.
Il félicita ensuite Syfar pour sa bravoure, sanglant selle et sacoches en prévision du départ.

Edition 02/11/2020 17h56 par Nedru
02/11/2020 17h53
Umberlie
Umberlie

Le chien, ravi de l’attention qu’on lui portait, sautait d’une personne à l’autre, mais restait méfiant lorsqu’on essayait de le toucher. Il accepta l’eau que lui tendit Kayla et but par grandes lampées. Par contre, s’il semblait motivé pour jouer avec Podness, il ne répondit à aucun de ses ordres de façon appropriée.
Le gnome se fit alors une réflexion intéressante : ils se trouvaient en Cyrillane. Il y avait donc de grandes chances pour que ce chien, s’il fut dressé, ne comprenne que la langue locale ! Et d’ailleurs, la Duchesse n’avait-elle pas parlé d’un élevage dans les environs ? Un élevage de chiens de chasse disparu lors de la guerre civile (il y a donc plus de 8 ans). Qu’étaient devenues les bêtes ? Sans doute dispersées aux alentours. Or cet animal semblait assez vieux pour avoir pu appartenir à cet endroit. Il n’en restait pas moins que s’il savait peut-être chasser, il n’avait sans doute pas l’habitude d’accueillir quelqu’un sur son dos… Et d’ailleurs, pour l’instant, il ne se laissait pas encore toucher.

Tout en rassemblant leurs affaires pour lever le camp, Brindja perçut la question de Kayla. Passant près d’elle, elle grommela, un peu gênée (et à son attention seulement) :

- J’avais du temps pendant ma veille.

Puis elle se détourna rapidement pour reprendre les préparatifs, et pour soigner Bendi (d'un sort de soin).
Enfin, le camp fut levé, et les 5 compagnons remontèrent à contre-cœur à cheval. Le chien, lui, s’il ne se laissait pas (encore) approcher de trop près, manifesta l'envie de les suivre. Il se mit donc à trottiner à leurs côtés.
Ils s’enfoncèrent ainsi dans les bois, suivant le chemin (qui longeait toujours la côte), avançant tantôt au pas, tantôt au trot. Ils évitaient de parler afin de ne pas éveiller l’attention (et aussi parce qu’ils se sentaient épuisés). Parfois, certains bruits ou cris de bêtes les alertaient, les faisant accélérer le pas. Quoiqu’en pense ou qu’en dise Sallavïn, personne d’autre n’était vraiment motivé pour exterminer tous les prédateurs potentiels vivant parmi ces arbres. Et cette nuit-là encore moins que les autres.

La traversée des bois leur prit deux bonnes heures. Ils s’éloignèrent encore afin de ne pas refaire l’erreur de s’y établir trop près. Lorsqu’ils jugèrent avoir mis assez de distance, Brindja et Sallavïn (en tête) commandèrent une halte. Il faisait encore nuit noire (environ 4h30) et les voyageurs se sentaient à bout de force.
C’est alors que Podness, avant même de descendre du cheval qu’il partageait avec Kayla, aperçut au loin le toit de quelques chaumières (une petite dizaine). Plus au Sud, et un peu plus à l’ouest du chemin qu’ils parcouraient.

Console R.P.

Lancé de 1d20 ~ [13] : 13

Lancé de 1d20+2 ~ [6] : 8

Lancé de 1d20+3 ~ [20] : 23

Lancé de 1d20+1 ~ [3] : 4

Lancé de 1d20+2 ~ [3] : 5

Lancé de 1d20 ~ [20] : 20

Lancé de 1d20+5 ~ [6] : 11

Lancé de 1d20+3 ~ [13] : 16

Edition 03/11/2020 04h17 par Umberlie
03/11/2020 04h12
Umberlie
Umberlie

Petite tournée d'XPs !! <3 <3 <3


La console ci-bas n'affiche pas les points de chaque post, mais vous pouvez les voir sur vos fiches !

Certains d'entre vous passent de niveau ;)

Console R.P.

Distribution de 70px à Podness Ragnyss
Distribution de 70px à Sallavïn Tamrel
Distribution de 70px à Kayla Fal'San'In
Distribution de 70px à Lyvin Veronis

Edition 03/11/2020 09h02 par Umberlie
03/11/2020 08h57
Podness Ragnyss
Podness Ragnyss

Vint bien trop vite le moment où ils devaient repartir. Malgré ses heures de sommeil, Podness sentait la lassitude l'envahir. En avait-il trop fait en voulant réunir les corps des loups sous les frondaisons ? A moins que cela vienne d'une utilisation excessive de la magie ? Pourtant, il était persuadé de pouvoir puiser bien plus dans l'énergie mystique et de le supporter ! D'ailleurs, s'il en avait l'occasion le lendemain, il essaierait de nouveaux sortilèges dont il avait griffonné quelques notes pendant son voyage depuis la Cité Franche.

Au moins le chien, bien que craintif, avait accepté de jouer avec lui. Pourtant, aucun ordre n'avait eu d'effet... Ce qui était logique maintenant qu'il y pensait. Il devait venir de l'élevage dont la duchesse leur avait parlé. Tout collait : l'âge du chien par rapport à la fin de la guerre civile, l'endroit... C'est donc en Cyrillan qu'il allait falloir lui parler ! Podness aurait bien demandé de l'aide à Kayla, mais une fois sur la route, l'ambiance était à la discrétion. Aussi, il reporta sa question, se contentant de regarder alentours. Le chien les suivait, rassurant un peu Pod. Cet animal dressé pour la chasse devait avoir une ouïe et un odorat très développés.

La traversée des bois était très stressante pour tous le monde après l'attaque des loups, la nuit noir n'aidant clairement pas. Heureusement, ils sortirent finalement des sous bois, leur permettant de mieux distinguer les étoiles et leur environnement. N'osant pas s'arrêter si près, ils continuèrent. Qu'Aster leur accorde un moment de calme !

Ils ne devaient plus être très loin du levé de soleil quand ils décidèrent de s'arrêter.

Tiens, mais qu'est-ce que ?

Podness leva le doigt pour désigner les formes caractéristiques au sud-ouest.

- Là... commença-t-il dans un souffle.

Puis, se raclant la gorge.

- Là, regardez !
" Des maisons... Il doit y avoir une petit village là-bas !

03/11/2020 21h26
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

Ce fut finalement Brindja qui répondit à sa question concernant l’oiseau de bois. Kayla pencha d’abord la tête, interdite. Comment ça « elle avait eu du temps pendant sa veille » ? C’était son oiseau ou pas ? Puis elle avisa l’expression sur le visage de l’elfe, la petite sculpture dans ses mains, et de nouveau la guerrière. Soudain, un éclair de clairvoyance passa dans ses yeux :

- Ah ?... Ah ! Oh… fit-elle en regardant la grande rousse s’éloigner, puis en glissant l’objet dans sa poche avant d’aller aider Lyvin, sans rien ajouter de plus.

Quelque chose avait cependant changé dans l’attitude générale de la jeune artiste. Il y avait comme une ombre de sourire doux sur son visage, une expression spéciale, chaleureuse, qu’elle n’avait pas vraiment déployé jusque-là et qu’elle conserva jusque sur le dos de Kokkola, malgré les ténèbres boisées de la route. Elle était épuisée, oui, mais finalement peu mécontente d’échapper un temps à ses cauchemars. Et puis elle tirait de l’attitude de Sallavïn et Brindja une sorte de fébrilité fière, une petite joie toute guillerette qui étirait sur son visage un sourire charmant et naturel, qu’elle déclinait en une humeur heureuse, qui était parvenue à interrompre jusqu’aux plaintes et couinements de ses membres endoloris.

Malgré son faux départ, elle avait réussi à s’attirer l’intérêt, ou au moins l’indulgence, des guerriers ! Elle pouvait être utile ! Un petit peu, au moins, juste assez pour qu’elle s’en satisfasse. Juste assez pour que, quand Podness manifestât sa découverte, elle se dresse sur ses étriers, la main en visière pour s’exclamer :

- Mais… Mais oui ! elle posa ses deux mains sur les épaules du gnome, le félicitant d’un chaleureux.
« C’est parfait ! S’il y a une auberge je… Oh… Mais il est tout de même bien tard, je ne suis pas sûre que ce soit bien avisé de déranger ces gens ainsi… finit-elle en consultant ses compagnons du regard, incertaine.

Quand bien même ; elle apprécierait de finir sa nuit dans un vrai lit, ou même dans une grange, ce serait toujours mieux qu’à la belle étoile, dans le froid, l’humidité, avec les loups et les worg.

03/11/2020 23h21
Lyvin Veronis
Lyvin Veronis

Lyvin remercia Kayla d'un signe de tête quand cette dernière lui apporta de l'eau et un linge.
Il se rinça la bouche et s'essuya le visage.

Il était temps à présent de lever le camp. Il se sentait encore un peu fébrile mais s'efforça de ne rien laisser paraître tandis qu'il rangeait ses affaires.
Puis il installa ses sacoches sur le dos de sa monture, monta en selle et se mit en route à la suite de ses compagnons.

La route se fit en silence, nul ne disait mot. L'ambiance était à la prudence et à la discrétion afin de saisir chaque bruit suspect susceptible de les alerter d'un nouveau danger.
De toute façon, il n'avait rien à dire. Il se sentait un peu coupable de ce qui s'était passé et ne cessait de se repasser le fil des événements en tête.
Qu'avait il fait ? Qu'aurait il pu faire de mieux ?
Il s'était senti si inutile durant l'affrontement...

Tout à ses questionnements intérieurs il fixait du regard Sallavïn qui chevauchait non loin de lui.
Il se remémorait la façon dont le chevalier s'était dresser face aux loup et au worg. Il avait certes était blessé durant l'affrontement mais il avait su tenir bon et se défendre vaillamment. Nul doute que si ce dernier avait eu le temps d'enfiler son armure les choses auraient été bien différentes.
Si lui même avait été dans sa situation, il n'aurait rien pu faire. Cela lui remémora incident avec le serpent. Il n'avait échappé aux crocs de ce dernier qu'à la faveur de l'obscurité et avait été modu dès que la lumière fût sans pouvoir esquiver.

Peut-être pourrais-je lui demander de l'enseigner des rudiments de combat ? Peut-être pas à me battre à l'épée, mais au moins comment me défendre et éviter les coups...

Tout à cette idée il balaya son regard sur le reste de ses compagnons et s'arrêta sur Pod. Il se souvint des sortilèges de ce dernier qui leurs avaient évité de se retrouver en sous-nombre face aux loup et avait grandement contribués à changer le cours du combat, contrairement à lui qui ne connaissait qu'un seul sort.
Que n'avait il pas été plus attentif aux leçons de son père qui avait tenté pendant des années de lui enseigner la magie ? Mais il n'y avait jamais rien entendu, tout cela lui paraissant trop abstrait. Il avait certes étudié la magie mais toutes ces histoires de sentir la magie autour de lui, de manipuler la toile de la magie pour l'attirer à soi et la modeler aux grès de sa volonté était toujours au dessus des limites de sa compréhension.

Étudier des formules cela est bien différent. J'ai passé tant de temps à lire des ouvrages, à étudier et à apprendre par cœur. Peut être que je pourrais mieux appréhender les choses de cette manière, je ne suis pas plus bête qu'un autre. Cela vaudrait-il le coup de m'y intéresser ?

La voix de Pod le tira de ses pensées. Fonçant les sourcils il aperçu à son tour les lumières au loin.
Un hameau ? Ils pourraient certainement s'y reposer au calme quelques heures et reprendre des forces.
Il avisa du regard Kayla qui venait de prendre la parole.

- Cela pourrait être malvenu de les déranger en pleine nuit mais nous devons nous reposer. Il serait trop imprudent de poursuivre ainsi ou d'attendre que le jour ne se lève pour nous poser. Nous sommes toujours à la poursuite des ravisseurs et chaque heure perdue est un risque pour le jeune duc.

04/11/2020 01h25
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

Retranscription depuis Discord


Ensemble, les cinq précepteurs entrèrent dans le petit hameau. Dans les rues terreuses, quelques bâtisses de pêcheurs côtoyaient une ferme. Entre les habitations l’atmosphère était parfaitement tranquille, à peine troublée par le bruit étouffé des sabots de leurs chevaux. Mais le chien, encore lui, échaudé par la présence de quelques animaux de ferme, se mit à couiner puis à japper, remuant la queue en sentant quelques volailles appétissantes.

Oh non... On va pas se faire aimer comme ça... se dit Podness en avisant, gêné, le turbulant canidé.

- Kayla, le chien... il connait que le Cyrillan ! Comment on dit Au pied ? demanda le gnome et levant la tête pour essayer de voir son interlocutrice.

La melessë observa leur nouveau compagnon à quatre pattes avec nervosité, répondant dans un chuchotement à la question de Podness, complétant avec les ordres "Assis" et "Arrête". Puis elle descendit de cheval et proposa son aide au magicien.

- Je vais aller parler au fermier. Hm... Combien devrais-je lui proposer pour une nuit dans sa grange ? demanda-t-elle, incertaine.

Elle n'avait pas la moindre idée de ce que coûtait un tel service, elle n'avait jamais rien fait de tel : demander le gîte dans une ferme. Visiblement heureux de pouvoir se reposer dans un lieu propice Sallavïn répondit à l'interrogation de Kayla en se basant sur ses habitudes sur les routes :

- Ils n'ont aucune obligation de le faire, ils doivent être payés plus qu'une auberge pour leur générosité. Quatre chevaux et cinq adultes, proposez une lourde pièce d'or et marchandez jusqu'à deux.

La musicienne sourit, hocha la tête et trottina jusqu'à la porte, toquant poliment à cette dernière. Elle prépara son sourire le plus rassurant, époussetant ses cheveux et sa cape pour avoir l'air aussi convenable qu'elle le pouvait. Pendant ce temps, utilisant les mots de Cyrillan que Kayla lui avait appris, Pod chercha à se faire obéir pour calmer le chien.

Il faut vraiment que je te trouve un nom à toi.

Mentalement, la melessë réfléchissait à la façon dont elle allait bien pouvoir aborder la personne qui lui ouvrirait. Ils étaient un groupe particulièrement hétéroclite et en armes. Clairement pas le genre de personnes qu'un fermier vivant dans un territoire encore récemment en proie aux affres de la guerre apprécierait de voir à sa porte à une heure pareille. Et elle détestait l’idée de déranger le repos de cette famille. Kayla prit une grande inspiration et plaça une pièce d'or dans sa main, gardant la seconde dans sa poche. Dans sa tête elle répétait dans son cyrillan le plus poli et le plus aimable :

- Bonsoir Monsieur ou Madame. Je suis confuse de vous déranger à une heure si tardive, mais mes compagnons et moi avons été attaqués par une meute de loup dans la forêt et nous cherchons un endroit où finir paisiblement notre nuit, avec nos bêtes. Nous partirons au matin et, bien-sûr, vous serez récompensé pour votre générosité, prévoyait-elle de dire, avant de proposer sa pièce d'or à la personne qui lui ouvrirait la porte.

Si cette dernière avait besoin d'un encouragement supplémentaire, elle n'hésiterait pas à augmenter son prix. Ils avaient de quoi payer, après tout, mais elle demeurait soucieuse de ne pas dilapider les ressources que leur avait confié la duchesse. Et puis, elle ne voulait pas décevoir Sallavïn non plus.

Edition 04/11/2020 22h44 par Elindine
04/11/2020 22h42
Umberlie
Umberlie

Lorsque Kayla frappa à la porte, personne ne répondit.
Elle dut s’y prendre à nouveau, une deuxième fois, un petit peu plus fort. Toujours rien.
Finalement, avec un soupir résigné, Brindja s’avança et frappa franchement sur le bois, puis se tint derrière la barde, juste au cas où.

Cette fois, ils perçurent du bruit à l’intérieur. Quelques pas précipités, un tiroir qu’on ouvrit, un souffle paniqué. Puis la porte s’entrouvrit, juste assez pour voir un œil féminin derrière.

- Qu’est-ce que c’est ? articula la voix rauque, depuis l’intérieur. Attention, je suis armée !

L’éclat d’une lame dans l’entrebâillement confirma ses dires.
Kayla devait se trouver à fleur de peau après les événements de la soirée. La vue de cette arme – sans doute improvisée – et le ton menaçant de la personne la firent bondir en arrière de frayeur.
Brindja elle-même sursauta et se tint sur le qui-vive.

La femme « armée » sembla désarçonnée par cette réaction, car elle ouvrit un peu plus la porte pour les toiser. Elle avait une quarantaine d’années, un bel embonpoint, en plus d’une chemise et d’un bonnet de nuit recouvrant des cheveux grisonnant en bataille. Dans sa main, un simple couteau de cuisine à l’air émoussé.

- Bon… Mais qui êtes-vous ? Pas des malfrats, hein ? Je suis armée sinon, attention !

Malgré l’insistance de la fermière sur ce dernier point, Brindja fit signe à Kayla de revenir (ne souhaitant manifestement pas mener la discussion elle-même). Celle-ci, un peu rassurée, s’avança à nouveau et exprima sa demande en bredouillant un peu.

La femme plissa les yeux, méfiante. Elle les observa tous, des pieds à la tête. Puis posa ses yeux sur le chien.

- J’accepte pas les mangeurs de poule chez moi.

Podness lança quelques ordres en Cyrillan au chien, qui gémit, déçu de ne pouvoir aller s’amuser dans le poulailler. Il s’assit néanmoins aux pieds du gnome, mais leva tout de même un regard triste vers lui.

Kayla proposa d’augmenter le tarif à 2 pièces d’or. Cette fois, la femme se mordilla les lèvres, hésitante. Enfin, elle répondit :

- Si vous attachez vot’ bête, vous pouvez y aller. Mais pas de grabuge, hein ? Je vais vous ouvrir la grange…

Enfilant ses bottes et attrapant un trousseau de clef, la femme sortit en frissonnant dehors, et les mena jusqu’à la petite dépendance servant à abriter ses plus grosses bêtes : 1 cheval de trait et 3 vaches, laissés libre au milieu de la paille.
Les voyageurs seraient un peu serrés, mais pourraient finir là leur nuit à condition d’arriver à convaincre le chien de se laisser attacher.
Il n’y avait, en revanche, pas la place d’accueillir les 4 chevaux à l’intérieur en plus d’eux cinq.

Console R.P.

Lancé de 1d20 ~ [20] : 20

Lancé de 1d20+6 ~ [6] : 12

Lancé de 1d20 ~ [17] : 17

05/11/2020 00h49
Sallavïn Tamrel
Sallavïn Tamrel

Le trajet après avoir levé le camp se déroulait bien, mais le jeune chevalier se doutait que ce genre de moment était propice aux tracas. Est-ce qu'il n'avait pas capté le regard que lui jetait Lyvin ? Est-ce qu'il allait renoncer ? Après tout, ce genre de soirée était sans doute sa première et en matière d'introduction... Il avait vu mieux ! Portant Syfar aux côtés de l'érudit, le blond le félicita pour sa bravoure avec son économie de mot familière, félicitant chacun tour à tour d'avoir su comment réagir rapidement et avec efficacité.

Arrivé devant le petit hameau, puis l'habitation qu'ils prévoyaient d'occuper temporairement, le sang-mêlé précisa ce que la coutume lui avait enseigné sur les routes : offrir de l'argent à ceux qui vous aident car l'argent ne sert pas les chevaliers... Mais marchander, pour ne jamais passer pour un imbécile et respecter l'interlocuteur qui estime son bien.

Sallavïn se garda de réagir pendant que Kayla négociait leur droit de dormir chez l'habitant. Bien qu'il n'inspirait pas la terreur, le chevalier savait qu'il valait mieux faire profil bas dans ce genre de situation. Néanmoins, il se tenait prêt à une escalade inutile de violence, écoutant l'échange tout en essayant de faire les gros yeux au chien, un doigt sur la bouche. Comme s'il comprenait, celui là ! Tu es un mangeur de poules en plus ?

Tout en se demandant s'ils avaient bien fait de laisser le chien les suivre, mais constatant que le gnome avait pris sur lui de le gérer, Sallavïn mit le pied à terre, cherchant déjà un lieu où mettre les chevaux en sécurité. Alors que la vieille autochtone frissonnait dans la nuit pour leur ouvrir sa petite grange, Sallavïn lui offrit un bref sourire, les mains dans le dos, avant de se diriger vers le lieu qu'on leur désignait.

C'était... à peine suffisant. Il jeta un coup d'oeil discret à ses alliés pour jauger leur réaction, puis décida de prendre les devants en s'exclamant avec un peu plus d'entrain que nécessaire :

-C'est parfait ! Je déballe ma paillasse si vous le souhaitez, la paille m'ira très bien.

Puis il se dirigea vers Lyvin, se retenant de lui poser la main sur l'épaule.

-Vous avez été exemplaire pour votre premier tour de garde, mais je peux prendre le relais, vous avez sans doute besoin de repos maintenant.

Edition 05/11/2020 20h35 par Nedru
05/11/2020 18h03
Lyvin Veronis
Lyvin Veronis

Finalement, ils se dirigérent vers le hameau qu'ils avaient repéré.
Sallavin s'était approché de lui afin de le féliciter pour sa soi-disante bravoure. il le remercia d'un temide merci sans oser le regarder dans les yeux, se sentant honteux et indigne d'un tel compliment.

C'était un petit hameau de pêcheurs et comme le préssenté Lyvin, pas d'auberge ou même un endroit pour les voyageurs de passage.
Il faisait encore bien nuit et tout semblait endormis. Ne restait plus qu'à se résigner à demander l'hospitalité et à réveiller un des habitants.
Le chien commença à signaler leur présence en aboyant ce qui ne rendrait pas les gens plus aimable.
Pod réussit tant bien que mal à le faire taire et ils se présentèrent devant une maison. Kayla se chargea des négociations. Lyvin préféra se tenir en retrait, histoire de ne pas paraître oppressant et pour laisser faire la jeune femme qui avait bien plus l'habitude que lui de discuter voire de convaincre les gens.
Finalement la vieille femme qui habitait là se laissa convaincre de les laisser s'installer dans sa grange moyennant une somme tout de même assez rondelette, mais ils n'avaient pas vraiment les moyens de négocier le prix.

Toujours cette même histoire d'offre et de demande....

La grange n'était pas très grande et il leur serait difficile de tous y tenir avec les chevaux et l'idée d'une telle promiscuité le dérangeait assez. Cela importait peu pour lui après tout, il avait pu achevé sa transe et était totalement reposé malgré leur affrontement avec les loups.
Il allait se proposer pour poursuivre sa garde afin qu'ils se reposent quand Sallavin s'approcha de lui, hésitant à lui poser la main sur l'épaule, ce qui lui occasionna un début de mouvement de recul, et lui proposa de prendre la garde à sa place.
Un peu gêné par l'offre, il baissa la tête, lui répondant à voix basse.

- Je n'ai nul besoin de repos merci. J'ai pu accomplir ma transe sans problème et donc me reposer complètement.

Il ajouta la voix un peu plus timide.

- Et puis ce sera un peu l'occasion de me rattraper pour ma garde. Si j'avais repéré la menace plus tôt nous aurions pu mieux nous organiser et nous préparer. Vous n'auriez certainement pas été blessé.

Console R.P.

Distribution de 28px (Notes) à Lyvin Veronis

Edition 07/11/2020 03h11 par Umberlie
05/11/2020 20h37
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

Kayla regarda Brindja intervenir en frappant à la porte, puis reculer derrière elle, dans un mélange de gêne et de reconnaissance. Quoi ? Elle ne savait même pas convenablement toquer ? Elle croisa les bras, mais un soupir de soulagement franchit ses lèvres en entendant quelqu’un venir leur ouvrir et elle retrouva son sourire de circonstance. Sourire qu’elle perdit aussitôt en voyant la lame dans l’entrebâillement de la porte. Elle sursauta et recula de quelques pas, se plaçant hors de portée du bras et contre l’elfe qui se trouvait juste derrière elle. Finalement, elle n’était pas mécontente que la guerrière se soit approchée…

La jeune femme se rassura un peu, en voyant la fermière ouvrir la porte et elle laissa Brindja la pousser vers les négociations. Malheureusement Kayla ne réussit pas à retrouver ses mots et bredouilla ses arguments sans parvenir à prendre l’ascendant sur leur hôtesse. Elle finit donc par céder ses deux pièces. Ce fut la tête basse qu’elle se retourna vers Sallavïn, avant de suivre tout le monde dans la petite grange. Bon gré, mal gré, Kayla prit tout de même le temps de remercier la fermière dans un cyrillan aimable :

- Je vous remercie pour votre hospitalité, bonne nuit. Veuillez nous excuser encore pour le dérangement.

La jeune femme s’inclina très légèrement et l’observa rentrer chez elle. Finalement, elle porta le regard sur leur abri pour la nuit et un léger sourire en coin s’étira sur ses lèvres en écoutant leur paladin. Elle se sentait à la fois tendue et fatiguée. Le combat contre loups l'avaient réveillée, mais la chevauchée, puis l'altercation ave Tout en commençant à ranger ses affaires dans un coin, elle ironisa, en elfique :

- Vous pensez que pour deux pièces d’or nous aurons le petit déjeuner inclus ?

Elle se sentait à la fois tendue et fatiguée. Le combat contre loups l'avaient réveillée, mais la chevauchée, puis l'altercation avec la fermière avait considérablement entamé ses maigres réserves et elle avait du mal à conserver l'intégralité de son amabilité habituelle. Elle soupira :

- En tout cas, je note que les animaux sont plus accueillants que leur maîtresse, n’est-ce pas ? poursuivit-elle en avisant les yeux curieux des bovins. Merci de nous laisser un peu de place chez vous.

Malgré l'épuisement, son sourire s’adoucit et elle se laissa inspecter sans trop protester par les trois vaches qu’ils avaient réveillé. Les bêtes étaient calmes, malgré le chien. Sans trop attendre, elle plia son manteau, le rangea, retira ses bottes et s’effondra dans la paille, se nichant entre les brins avec un délice inattendu. C’était beaucoup plus confortable que leur camp de fortune, la chaleur des bêtes et le foin donnait à l’ensemble une atmosphère effectivement plus reposante. Kayla accueillit Podness et son ami canin avec un sourire et un long bâillement, puis contempla les deux elfes et le melessë d’un air surpris. Il ne serait que deux à profiter de l’abri de la grange ? Une pièce d’or par personne, pour le confort d'un si petit espace, c’était vraiment cher payé. Elle soupira et murmura : « Bonne nuit Podness, dors bien. » avant de partir en quête de sommeil.

Edition 06/11/2020 13h46 par Elindine
05/11/2020 23h36
Brindja Eryn'Galen
Brindja Eryn'Galen

Brindja renifla l’intérieur de la grange en grimaçant. Avisa les quatre murs et l’humidité de la paille, et déclara :

- Je… vous laisse la place. Je ne serai pas très loin. Sifflez si vous avez besoin de moi.
« Gardez bien la porte fermée, pour le chien. Nous ne voulons pas d’ennuis…

Puis elle se détourna, et partit se chercher un arbre dans les environs. Elle en trouva un dont les basses branches étaient suffisamment épaisses pour lui permettre de s’y reposer.
Enfin, après un dernier soupir las, elle se laissa glisser à nouveau dans sa transe.

Les chevaux, quant à eux, furent attachés aux barrières de bois entourant la ferme, en leur laissant assez de jeu pour pouvoir brouter.

06/11/2020 01h35
Lyvin Veronis
Lyvin Veronis

Lyvin, et Sallavïn se trouvaient toujours non loin de l'entrée de la grange tandis que les uns et les autres s'installaient pour tenter de trouver quelques de repos qu'ils espéraient réparateurs.
Sallavïn, s'approcha un peu plus du lettré suite à sa dernière remarque.

- J'aurais été blessé de toute façon, ils avaient l'intention d'attaquer et même le fer et le feu n'a pas suffit à les intimider. Vous avez fait ce qu'il fallait.

Lyvin, n'osa pas lever les yeux.
- Peut-être bien, oui. Mais vous auriez eu le temps d'enfiler entièrement votre armure et auriez été moins exposé.

Sallavïn le reprit.
- J'en doute ! Ce sont des animaux rusés et discrets, vous n'auriez pas pu les entendre venir à des lieux à la ronde ! J'étale ma paillasse pour nos camarades et je reviens... Avec mon armure, si vous voulez bien m'aider à l'enfiler ?

- Si vous le dites, je veux bien vous croire. Oui pas de problème, je vous aiderais volontiers.

Le chevalier s'éloigna puis revint un instant après avec son armure. Lyvin s'était encore un peu plus éloigné de la grange afin d'être certain de ne pas être entendu des autres. Sallavïn le rejoignit.
- Me voilà. Alors, que pensez vous de cette première journée sur la route ? On en a vu de toutes les couleurs hein ?

Lyvin s'était un peu éloigné de la grange afin de ne pas être entendu des autres.
- Oui, on en a vu. J'avoue que c'était la première fois pour moi et je suis loin d'en être fier.

-Et pourtant ! C'est parce que la magie explosait autour de moi que ce worg a eu ce qu'il méritait !
Mais si vous le souhaitez, Brindja et moi pourrons vous exercer à affronter cela plus sereinement.

Tandis qu'il l'aidait à enfiler son armure.
- C'est vrai que je me suis rendu compte de mon inefficacité durant ce combat. Vous, Brindja et les autres avaient été plus compétent que moi.
Il baissa la voix avant de poursuivre.
- Sans podness, si j'avais du affronter une de ces bêtes au corps à corps, je n'aurais pas eu la moindre chance.

-Vous n'avez pas la moindre protection sur vous, il faudra y remédier ! Je vous prêterai bien la mienne, mais elle ne vous irait pas et.. Elle est un peu lourde.
Et vous n'avez pas à affronter qui que ce soit en combat rapproché. Vous avez votre place ailleurs, n'en ayez pas honte.

- Comme vous dites, j'ai ma place ailleurs mais je ne maîtrise qu'un sortilège. Un arsenal bien trop limité pour être d'une quelconque aide.
Il observa attentivement l'armure de Sallavïn, hésita un moment puis ajouta timidement.
- Peut-être pas la vôtre mais...
Vous pourriez peut-être m'enseigner comment utiliser ce genre d'armure et un bouclier. Enfin si vous m'en pensez capable.

- Sans problème. C'est une question d'habitude avant tout, et il faut savoir comment l'ajuster convenablement pour ne pas être gêné... Ensuite, c'est une partie de plaisir ! Pour le bouclier... Faites voir vos mains ?

Lyvin tendit timidement ses mains, comme un enfant pris en faute, redoutant la punition.

Après avoir observé les mains jusqu'aux avants bras, Sallavïn déclara
- Vous n'avez pas le choix pour commencer : vous aurez besoin de l'accrocher sur l'avant bras en plus de le tenir en main. Si vous l'utilisez comme moi, vous risquez de vous faire casser le poignet en cas de choc violent.
Il mime en même temps par des gestes
- Cela implique de porter des écus plutôt que des boucliers ronds mais c'est tout à fait possible !

Lyvin étudia avec attention les gestes du chevalier, tout en regardant ses mains et ses bras. Il se perdit un instant dans ses pensées, tentant de mimer quelques gestes.
- Vous pensez qu'il me serait possible de me protéger avec un bouclier d'un bras tout en utilisant l'autre pour lancer mon sort ?

- Je ne connais pas bien la magie dont vous vous servez mais je crois bien que si vous n'avez besoin que d'une seule main, ce ne sera pas un problème.

- J'utilise habituellement mes deux mains mais c'est parce que c'est plus simple et que je manque de pratique, mais avec un peu d'entraînement ce n'est pas impossible selon moi.

- Voilà de quoi vous entraîner alors ! Essayez lentement ?
Il lui tendit son bouclier.

Il prit le bouclier que lui tendait Sallavin. Surpris par le poids, il failli le laisser tomber. Raffermissant sa prise il tenta de le porter tout en faisant des gestes de sa main libre péniblement car le poids du bouclier lui faisait constamment tenir le bras baissé.
- Ce n'est vraiment pas facile. Dire que vous le portez à bout de bras, avec une épée dans l'autre main et une armure sur le dos. C'est assez incroyable.

La tête dans sa paume, Sallavïn observa les mouvements de cet elfe plein de savoir, qu'il n'aurait jamais cru voir si humble.
-Merci... Mais les muscles s'habituent vite, vous seriez étonné par le vitesse de vos progrès. Il suffit de les réveiller un peu. Et si vous le tenez comme je le prévois, vous n'aurez pas à le porter à bout de bras, vous verrez. Donnez vous quelques semaines et je pourrais taper de toutes mes forces sur vous !

Il fit encore quelques mouvements avant de rendre le bouclier au chevalier, légèrement essoufflé, puis fit quelques mouvements pour se dégourdir les muscles.
- Merci beaucoup. Je vais effectivement devoir travailler dur pour y parvenir avant que vous vous mettiez à me taper dessus.
Il commença à réfléchir un instant puis murmura à voix basse.
- Il me faut m'exercer à n'utiliser qu'une main pour lancer un sortilège, tout en ayant un poids dans l'autre.... Des pierres ou un sac lesté par exemple pour commencer. Un sac avec des poids de plus en plus lourds.
Pour le renforcement musculaire, je pourrais également m'entraîner en lestant mon sac à dos...
Prenant conscience qu'il parlait seul, il se ressaisit brusquement.
- Désolé, je me suis perdu dans mes pensées, je réfléchissais à voix haute.

- J'ai largement de quoi faire, niveau poids, pour vous entraîner ! Tisser vos sorts à une main... Je n'en sais trop rien, mais la répétition est la meilleure pédagogie que je connaisse...

- C'est aussi ce que disait mon maître. La perfection n'est approachable que par la répétition. Merci pour vos précieux conseils et votre aide.
Il jeta un regard inquiet vers la grange.
- Mais, si cela ne vous dérange pas, je préférerai que tout cela reste entre nous. Je vous en serais reconnaissant.

Sallavïn écarquilla légèrement les yeux avant de secouer la tête
- Je ne parlerai pas de cette conversation, mais vous devriez vous entraîner sans honte, cela force le respect plus qu'autre chose.

Lyvin secoua la tête.
- Non. Merci mais je ne souhaite vraiment pas qu'ils soient au courant. Je ne veux pas qu'ils me voient comme un faible en plus d'un inutile.

- Je... Je ne dirai rien. Vous aurez au moins mon respect.

- Merci infiniment. Je ferais de mon mieux pour ne pas vous faire perdre votre temps.
Il jeta un coup d'œil autour de lui.
- Si cela ne vous dérange pas de surveiller le sommeil de nos camarades, je vais faire un tour dans les environs pour voir si je peux trouver de quoi refaire une décoction.

Sallavïn hocha la tête en signe d'approbation. Et tandis que Lyvin s'éloignait après avoir récupérer son sac à dos, il se posta de sorte de pouvoir avoir en vu la grange mais également les chevaux, l'arbre ou s'était posté Brindja et Lyvin, du moins jusqu'à un certain point.

De son coté Lyvin se mit à arpenter les ruelles boueuse du hameau en quête de certaines choses qui pourraient lui être utile. Il faisait encore trop sombre pour espérer trouver les plantes dont il aurait besoin. Il remit cette tâche à plus tard et se concentra sur tout autre chose.
Il trouva assez rapidement ce qu'il cherchait, une pierre qu'il estima peser près de deux kilos qu'il nettoya avant de la glisser au fond de son sac, un vieux morceaux de tissu, quelques restant de filets de pêche abandonnés et quelques autres babioles qui traînaient ici et là.
Il revint auprès de Sallavïn, s'intalla près de la grange et commença à bricoler dans son coin.
Il poursuivit jusqu'à ce que les premiers rayons de soleil se lève et permettent d'y voir mieux. Il rangea ses bidouilles dans son sac et se leva en quête de plantes qui pourraient l'aider. Il dut aller jusqu'aux limites du village et un peu plus loin, tout en restant très prudent mais au bout d'une bonne heure, il avait réussi à rassembler juste assez de matière première pour une potion.
Il revint à la grange, s'installa et sorti son matériel afin de se mettre au travail. Les premières lumières commençaient à s'éclairer dans les maisons et certaines personnes commençaient à sortir de chez elles.
Il lui fallut encore une bonne heure pour terminer sa décoction. Il la rangea soigneusement dans une des poches de son sac, rangea ses affaires et se leva pour rejoindre Sallavïn qui montait toujours la garde. L'aube était bien installée et la vie s'animait autour d'eux dans le hameau.

Console R.P.

Lancé de 1d20+5 ~ [11] : 16

Lancé de 1d20+5 ~ [11] : 16

Lancé de 1d20+5 ~ [2] : 7

Lancé de 1d20+5 ~ [11] : 16

06/11/2020 09h38
Podness Ragnyss
Podness Ragnyss

Les maisons qu'il avait aperçu était finalement un petit hameau de pêcheur et de fermiers. Aucune taverne ou auberge capable de les accueillir. Ils décidèrent donc de se diriger vers la ferme où ils auraient plus de chance de trouver un endroit où dormir.
Kayla fut désignée pour négocier, Pod se chargeant de calmer le chien, excité par la présence de poules... Il réussit plutôt bien, jugeant que le Cyrillan était définitivement la langue nécessaire pour se faire obéir de celui-ci. Il était soulagé que les années d'errance de l'animal ne lui ai pas tout fait perdre.
Malgré ses quelques heures de sommeil, Pod était heureux de pouvoir trouver une place dans la paille et au chaud.
Remerciant Kayla, il ne se formalisa pas de l'absence des trois autres et profita que le chien s'allongeait pour se lover à côté de lui. Il était tellement bien ainsi que le sommeil le prit rapidement, bercé par le mugissements légers et les mâchonnement des ruminants.

Ce fut un repos sans rêves, simple. Lorsqu'il ouvrit les yeux, la lumière filtrant entre les planches laissait penser que le soleil était levé depuis plusieurs heures.

- Mais pourquoi m'ont-ils laisser dormir si longtemps ! Marmona-t-il, grognon.

Il commença aussitôt à réunir ses affaires, bien décidé à découvrir pourquoi ils n'étaient pas déjà de retour sur la piste de Timothéos.

Edition 06/11/2020 13h44 par FroloX
06/11/2020 13h28